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IN-EXTrusion (2009)



Le dispositif interactif de la quatrième version présente pour la première fois le double défilement simultané du film (en pleine taille et en dessinant un « tunnel d’images » par décalage des frames)(2008). Dans cette version présentée à nouveau au MAMAC (Nice, 2010), je cherche à rendre perceptible la temporalité narrative d’une séquence, la construction d’une durée, qui peut se manipuler, s’accélérer ou se remonter en établissant un rapport formel entre le temps du film et l’espace de l’écran : Le « tunnel » d’images affiche les photogrammes du film successivement dans l’espace en décalé, permettant ainsi de rendre perceptible la succession des images à l’origine du continuum visuel. Je veux que l’on puisse entrer dans le temps du film pour confronter le spectateur au dédoublement du temps du récit et celui de l’objet audio-visuel. Le décalage permanent annule le point de vue unique, qui devient une ligne de vues, aux multiples circonvolutions.

Le temps du film enfin n’est plus un absolu, mais une donnée relative : les observateurs l’appréhendent chacun, suivant leur position dans l’espace et suivant qu’ils sont à l’arrêt ou en mouvement.


*©Immémorial, PascaleWeber/LEEE

clips video mono-screen http://youtu.be/__nAUZoWlGA
essais historial/Entrees/2010/1/22_In_Ex-trusion_memorielle.html
images historial/Entrees/2010/3/19_In_Ex-trusion_memorielle_%28suite%29.html

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